La Bergerie Céramiques

Déviation de l'ex RN7 : lettre au Premier ministre

A propos de l'empoisonnant dossier du projet de déviation qui doit couper la commune en deux, nous avons écrit au Premier ministre. Nous publierons la réponse, s'il y a lieu.

 

 

Christian Azaïs

« La Bergerie », céramiques d'art,

57, av. Georges Clemenceau

06220 Vallauris

 

 

 

                                                                                              Monsieur François Fillon

                                                                                              Premier ministre

                                                                                              Hôtel Matignon

                                                                                              57, rue de Varennes

                                                                                              75007 Paris

 

 

 

 

                                                                                              Vallauris, le 4 Février 2009 

 

 

 

Monsieur le Premier ministre,

 

Entendant beaucoup parler des mille projets de grands travaux destinés à participer à la relance, je me permets, comme dans un conte oriental, de vous en proposer un mille unième…

La ville de Vallauris est en plein déclin. Personne ne s'est soucié de promouvoir ni même de sauvegarder ce qui faisait sa fortune et sa notoriété, je veux dire la céramique.

Pourtant, l'artisanat d'art et l'art, qui sont aujourd'hui au cœur des préoccupations culturelles du Président de la République, s'inscrivent en droite ligne dans les perspectives économiques de l'après-crise.

Or, c'est le coup de grâce que les autorités locales sont en train de porter à notre cité, avec un calamiteux projet de déviation urbaine en surface, qui couperait définitivement la ville en deux.
Les associations, la population, sont massivement contre ce projet, mais ne sont pas écoutées.

Une solution plus ambitieuse, à court terme plus coûteuse mais très rentable sur le long, consisterait à enterrer cette déviation, et, par la même occasion, la voie ferrée qui défigure le bord de mer entre Golfe-Juan et Antibes.

C'est le bon sens, c'est la solution durable, c'est le bon choix esthétique, urbanistique et économique.

Notre région est un peu oubliée car trop riche ; notre commune est pauvre, mais elle est tout aussi oubliée. Il ne faudrait pas finir de la tuer, avec un mauvais projet qui, en outre, obèrerait l'image des communes limitrophes, Cannes et Antibes.

Je vous serai reconnaissant, Monsieur le Premier ministre, de faire étudier ce dossier par une mission indépendante des influences locales.

En vous remerciant par avance, je vous prie d'agréer, Monsieur le Premier ministre, l'assurance de mon profond respect.



04/02/2009
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