Raymond Fassy est installé au bas de l'avenue Clemenceau ; il réalise des céramiques dans le maintien du style qui a fait la fortune de Vallauris dans les années 50-60.
Précision Mars 2012 : Raymond Fassy, comme tant d'autres, a arrêté son activité. Peut-être qu'une agence immobilière s'installera à sa place...
10-12-2019 Disparition de Raymond Fassy. Article de Nice-Matin :
Né le 6 décembre 1950 à Monaco, Raymond Fassy a passé son enfance à Antibes, avant de s’installer définitivement en 1968 à Vallauris, ville chère à son cœur.
En 1971, il rencontre Maryse, née Parodi, qu’il épouse dans la cité des Potiers en 1973. De cette union naîtra, en avril 1986, leur fils Julien.
Raymond Fassy exerça la profession de potier jusqu’à sa retraite en 2012, proposant la production de son atelier installé rue Hoche, dans son magasin du Tanagra, au bas de l’avenue Clemenceau, mais aussi hors des frontières de la commune.
Bien intégré à la corporation des potiers, il a participé régulièrement avec ses confrères à la fête de la poterie et formé de nombreux apprentis dans son atelier.
Toujours disponible pour les autres, aimant les conversations à bâtons rompus, Raymond Fassy, dont la gentillesse et la disponibilité étaient reconnues de tous, possédait la chaleur et la convivialité teintées d’humour des Méditerranéens.
Membre actif de l’association des Amis de Lindenberg, il s’était rendu dans la ville jumelle avec la délégation vallaurienne à l’occasion des vingt ans du jumelage, en mai dernier. Il avait accueilli en retour un couple d’Allemands tout récemment.
Membre également apprécié du comité de la Saint-Sauveur, il avait encore poussé le traditionnel charreton fleuri lors de la dernière fête des paysans au mois d’août.
Amateur de randonnées dans le Mercantour, il aimait faire du ski dans les stations du département et affectionnait la pêche mais aussi les rallyes et les courses automobiles
Engagé très tôt aux côtés de Michelle Salucki, Raymond Fassy s’était présenté deux fois aux élections municipales, en 2008 et en 2014. D’abord non-élu, il avait accédé tout récemment aux fonctions de conseiller municipal lors du dernier conseil, le mardi 19 novembre.
Vaincu par la maladie, il est décédé le 7 décembre à l’hôpital des Broussailles de Cannes dans sa soixante-neuvième année. Ses obsèques sont célébrées ce jeudi à 10 heures, en l’église Sainte-Anne Saint-Martin. Elles seront suivies de la crémation au crématorium de Cannes.
À son épouse, à son fils ainsi qu’à toutes les personnes touchées par ce deuil, Nice-Matin adresse ses plus sincères condoléances.