La brique à vin connut son heure de gloire (pour ne pas dire d'hystérie) à la fin des années 90. En deux mois, nous en avons vendu plus de 500 à La Bergerie en 1998. La brique à vin doit être en biscuit et dépourvue, dedans et dehors, de tout émaillage ou glaçure, faute de quoi elle ne remplirait pas son rôle : maintenir le vin (rosé de Provence de préférence) frais par évaporation. Ce qui n'empêchait pas les potiers de vendre force briques émaillées et décorées...
Les meilleures briques sont celles tournées à la main, la terre étant moins comprimée se charge mieux en eau. Une fois mouillée, la brique peut être mise dans le congélateur.
Brique publicitaire (résidence d'été du chef de l'Etat...) typique de ce qui rend un tel objet parfaitement inutile : pelliculée, elle perd tout pouvoir de refroidissement par évaporation. Celle-ci n'a pas été fabriquée à Vallauris. Ouf...