Suite des aventures de Vallauris...
Bientôt vouée à la destruction, l'imprimerie Arnéra est le grand témoin des heures glorieuses de Vallauris. Les magasins, les galeries, mon père pour ses cinémas, tout le monde faisait imprimer ses affiches ou cartons divers chez Hidalgo Arnéra. Tout le monde et, surtout, Picasso. C'est chez Arnéra que mon père rencontra Picasso, qui lui offrit l'affiche (signée...Ha!) de l'exposition de céramiques de 1958 (voir catégorie "Picasso"), lithographiée chez Arnéra...Il va bientôt y avoir à la place un de ces horribles immeubles sans caractère qui sont devenus le lot commun de la ville, et en ont fait une pâle copie des cités-dortoirs de la banlieue parisienne...
Septembre 2013 : rien n'a changé depuis la fermeture de l'atelier, en 2006.